COVID19- LES FRANÇAIS SE RUENT A LA BOURSE

EDUCATION FINANCIERE: MALGRE LA CRISE LES FRANCAIS SE RUENT A LA BOURSE

De longues heures confinés à domicile, des perspectives économiques hasardeuses et une dégringolade sans précédent des marchés financiers. Tout semble donner raison aux Français désireux de se lancer dans le boursicotage. Alors que le CAC 40 a perdu jusqu’à 40% de sa valeur depuis son plus haut, le 18 février, les épargnants se ruent en Bourse.

Les chiffres des courtiers en ligne parlent d’eux-mêmes. « En mars et en avril, nous constatons une multiplication par trois, voire quatre, du nombre d’ouvertures de comptes par rapport à ce que l’on observait en décembre et janvier », relève Ambroise Lion, de la filiale française du célèbre courtier britannique IG. « Les volumes d’ordres sont, eux, deux fois supérieurs à la moyenne habituelle », complète-t-il.

Cet engouement hors normes pour l’investissement en Bourse est confirmé par l’AMF. Dans un document du 27 avril, l’institution observe une « activité très soutenue des particuliers sur les marchés actions ». Entre le 24 février et le 3 avril, plus de 150.000 nouveaux investisseurs sont ainsi intervenus sur les valeurs appartenant à l’indice SBF120. Et, sur les cinq semaines ayant suivi le 24 février, « les achats d’actions françaises par des particuliers ont été multipliés par quatre par rapport à la période équivalente en 2019, pour un montant net total de 3,5 milliards d’euros ».

« Les nouveaux actionnaires que nous observons, qui pour la plupart n’avaient jamais eu de portefeuille boursier, ont 38 ans en moyenne, contre 50 ans pour nos clients habituels », fait remarquer Grégory Guermonprez. « Leur premier investissement est en moyenne de 8000 euros, ce qui est plus conséquent que celui des actionnaires inscrits en fin d’année dernière après l’entrée en Bourse de la Française des Jeux. L’investissement moyen de nos clients de longue date tourne néanmoins plutôt autour des 50.000 euros ».

Les actionnaires en herbe avancent un large panel d’arguments pour justifier leur intérêt pour la Bourse. Certains y voient une opportunité à court-terme, pour générer des revenus sur des titres particulièrement volatils. D’autres s’engagent sur plusieurs années. « Mon objectif est de réaliser plusieurs investissement de long terme, sur cinq à dix ans », explique Julien, la trentaine. « J’ai vécu la crise de 2008 en étant trop jeune pour me lancer. Je peux désormais me permettre de le faire, même si je me contente essentiellement de choix prudents ».

Face à l’afflux de clients, et à leurs nouvelles velléités d’investissement, certaines plateformes se montrent elles aussi prudentes. Quitte à imposer des barrières à l’entrée. Sur IG France, 40% des nouvelles demandes d’ouvertures de comptes sont ainsi refusées.

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Auteur: ELSA TRUJILLO

Source : BFM TV

Date : 28 avril 2020

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