NEWSMARKET DU 04 OCTOBRE 2018: SITUATION TENDUE A LA SOGB CI
Nous apprenons qu’une doléance des agents de la Société de Caoutchouc de Grand-Béréby (SOGB) auprès de leurs responsables, a viré à une grogne.
Selon les travailleurs, cette situation serait due aux contrevérités proférées par leur directeur général à un sous-préfet de la région, alors que des négociations avaient paisiblement lieu. La situation était chaude cet après-midi à la Société de Caoutchouc de Grand-Béréby, au sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Des agents de cette structure ont bruyamment manifesté devant les locaux de leur administration pour réclamer une revalorisation salariale immédiate.
Selon eux, il s’agissait au départ d’une doléance auprès de leur direction générale pour la revendication de leur salaire qui dépasserait rarement les 25.000 FCFA. Mais, au moment où les négociations allaient bon train, le DG serait allé raconter au médiateur, le sous-préfet de Dogbo, que le plus petit salaire qu’il versait à son personnel était de 91.000 FCA.
Pour le délégué du personnel, Kouassi Théophile, c’est de la foutaise. Le directeur de la société franco-belge ne dirait pas la vérité. Il confie : « moi-même en tant que délégué, je ne perçois que 55.000 FCFA ». C’est la déclaration de leur DG au sous-préfet de Dogbo qui aurait donc mis le feu aux poudres. A présent, la simple doléance s’est transformée en une vive protestation.
Les responsables restent injoignables
Au moment où nous mettions sous presse, le directeur général de SOGB était introuvable, pis injoignable, dit-on. Les travailleurs auraient bloqué l’entrée principale de la société, fulminant de colère. La gendarmerie locale est intervenue pour ramener de l’ordre et surtout se poser comme un rideau de fer entre les travailleurs déchainés et les responsables de la SOGB, terrés dans leurs bureaux. Les employés, très remontés, sont décidés à ne plus se laisser exploiter par la société franco-belge de caoutchouc. Ils ont reçu du renfort de la part des villageois dont beaucoup vivent des activités de la SOGB.
Pour précision, depuis plus de 6 ans, nous dit-on, les employés ne cessent de revendiquer un meilleur traitement salarial, en vain…
Contexte international défavorable (Complément de L ECOLE DE LA BOURSE)
Cette situation intervient dans un contexte tendue pour l’entreprise. En effet, les cours du caoutchouc se maintiennent à un niveau très bas bien en deçà de ceux de 2017.
Au 03 octobre 2018, les contrats sur le kg de caoutchouc s’élevaient à 158,3 yens/kg en baisse de 22,74% par rapport à la même période en 2017.
Le graphique ci-dessous fourni par le site lesechos.fr illustre bien cette tendance
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Sociétés concernées: SOGB CI
Auteur: Paula K. avec Alex Dimeco (AKODY) – Brice KOUAO (EDB)
Source:
https://www.akody.com/cote-divoire/news/cote-d-ivoire-grand-bereby-une-doleance-des-agents-d-une-societe-de-caoutchouc-vire-a-une-vive-protestation-318357
https://investir.lesechos.fr/cours/matiere-premiere-caoutchouc-osaka-futures,wmpcb,jkr,jkr,opid.html
Date: 03 octobre 2018
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