NM-LE SECTEUR FINANCIER MALIEN DANS LA TOURMENTE

NEWSMARKET DU 29 AOUT 2017

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Déclenchée hier à la surprise de plusieurs clients, la grève de 72 heures du Syndicat national des banques, assurances, établissements financiers et commerces du Mali (SYNABEF) semble mobiliser toutes les énergies. En premier chef, les responsables des banques. Ceux-ci se sont rencontrés hier matin au siège de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF). Quelques heures plus tard, dans l’après-midi et jusque dans la soirée, cette association a rencontré les grévistes. Il est sans nul doute loisible d’imaginer que les positions sont difficilement conciliables. L’un des protagonistes, la NSIA assurance, restait sur sa position. Et au moment où nous mettions sous presse, les grévistes étaient catégoriques : « Pas question d’observer le service minimum. La grève ira jusqu’à son terme si notre collègue n’est pas rappelé à son poste».
Très tôt hier matin, entre 7 heures et 8 heures 30 mn, des usagers venus faire des opérations à la Bank of Africa (BOA) constataient, l’air étonné et le cœur serré, que les banques et assurances sont en grève. Un des nombreux vigiles, errant dans la cour de cette institution, répond : « Il n’y a personne. Le service minimum n’est même pas assuré. Seuls les guichets automatiques fonctionnent ». Un tour à travers la ville de Bamako confirme ces différents propos.
L’atmosphère était terne devant et à l’intérieur des agences principales des banques et sociétés d’assurances de Bamako que nous avons visitées.  (….) Cette atmosphère prouve à suffisance que la grève est, jusque-là, bien suivie. Elle fait suite, faut-il le rappeler, au licenciement par la direction, du secrétaire général du comité syndical de la NSIA, ISSIAKA TRAORE. Pour avoir protesté, selon les syndicalistes, contre la non-application de la réduction de l’Impôt sur le traitement et le salaire (ITS), en demandant à la direction, via courrier électronique adressé au directeur général adjoint, « d’avoir un peu de respect pour le personnel dont il défend les intérêts ». Enclenchées, les tentatives de règlement à l’amiable avaient échoué.
Suite à cet échec des négociations, le SYNABEF et la FENPECAB ont déposé, le 07 août dernier, un préavis de grève. Ce préavis demande, entre autres, l’annulation de la décision de licenciement, l’application stricte de l’article L277 du Code du travail. Selon cet article, le licenciement pour motif personnel d’un délégué du personnel ou d’un délégué syndical est soumis à l’autorisation préalable de l’inspecteur du travail (articles L.263 et L.277 du Code du Travail). L’enquête menée par ce dernier, selon le Guide d’usage des chefs d’entreprises et gestionnaires du personnel du CNPM, a pour but de vérifier que le licenciement n’a pas de lien avec les fonctions de représentation du salarié.(…).

L’inspection du travail a-t-elle autorisé ce licenciement ? Difficile de le savoir. Car, le directeur régional du Travail était absent hier au passage de notre équipe de reportage. (…) C’est faute d’avoir obtenu satisfaction à ces doléances dans le meilleur délai, que le syndicat fait observer une grève de 72 heures sur toute l’entendue du territoire national à partir du 22 août 2017 à 00heure jusqu’au 24 août 2017 à minuit », expliquait son secrétaire administratif, Hamadou Bah. (….)
SOURCE : CHEICK M. TRAORE – (L’ESSOR 23/08/17)

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Un commentaire

  1. Bnojour merci pour cette information mais ce que je deplore chez mes collègues banqiers c’est le manque de service minimum.Il est vrai qu’ils sont dans leurs droit legal de grève mais privé la population d’un service minimum en ce temps ou les uns courent a la recherche d’argent pour faire la fete pendant ce temps les autre ne s’enfichent meme pas de leurs sort.Je pense a mon humble avis que mes collègues banqiers devraient cas meme assurer un petit service minimum pour permettre aux clients de pouvoir retirer leurs argent afin de pouvoir bien feter oubien?juste une question a quand la fin de cette grève et a qui ça va vraiment profiter?Mes chers collègues metter juste un peu d’eau dans votre vin car l’heure n’est pas de s’enprendre a la population en refusant d’assurer ne serais qu’un petit service mais de vous en prendre a vos differents chefs.Je vous remercie

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